L’ex-présidente d’Areva est nommé à la tête di Conseil d’administration de Sigfox, une start-up toulousaine spécialisé dans la conception de technologies de communication « machine to machine ».
Sigfox, créée à Toulouse en 2009 par Ludovic le Moan et Christophe Fourte, est une jeune entreprise qui monte : cette start up, implantée rue Jean-Rostand au sein de Labège Innopole, s’est spécialisée dans la conception de technologies internet offrant des connections à bas-coût aux objets, via un réseau d’antennes mondial baptisé « Machine to Machine » (M2M).
Voilà pour la vitrine et l’activité. En coulisses, Sigbox, qui a déjà levé 27 millions d’euros pour développer son projet, passe également la vitesse supérieure. L’entreprise vient effectivement de nommer à la tête de son conseil d’administration l’ex-présidente du groupe nucléaire Areva, Anne Lauvergeon, dont « l’expérience industrielle, l’expertise des marchés internationaux, la connaissance de l’innovation et de l’Internet des objets » devrait, selon les intéressés, permettre à Sigbox et ses 60 salariés de passer un nouveau cap international.
«Avec une demande toujours croissante et une prise de commande qui s’élève déjà à plus de 5 millions de connexions, l’entreprise poursuit deux objectifs majeurs: déployer sa connectivité à travers le monde, et préparer son introduction en bourse» explique la marque toulousaine.
Non-renouvelée à la tête d’Areva en 2011, Anne Lauvergeon suspectée d’irrégularités dans le rachat de la société canadienne Uramin en 2007, opération qui, par la suite, a pesé sur les comptes du groupe nucléaire, a pris la présidence du conseil de surveillance du quotidien Libération, fonction qu’elle a quittée en février dernier.
Entre-temps, cette ingénieure des mines de 54 ans, agrégée de sciences physiques, ancienne collaboratrice du président François Mitterrand, a dirigé une commission Innovation du gouvernement.
Dans un communiqué, elle félicite Sigfox d’avoir su «développer une infrastructure innovante en anticipant l’accélération de l’usage des objets connectés ».
Elle ajoute qu’« accompagner Ludovic Le Moan et toutes les équipes dans le développement de leur projet ambitieux de bâtir le réseau de référence de l’internet des objets, constitue un objectif excitant et passionnant».
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