Euro 2016 : au tour de la mairie de Toulouse de contester

Après le maire de Saint-Etienne, Pierre Cohen a annoncé son intention de former un recours gracieux auprès de la FFF, pour que Toulouse soit finalement choisi pour accueillir l’Euro. Sans doute trop tard…

Cela n’était pas passé du côté de Saint-Etienne, ça ne passe pas plus du côté de Toulouse. Leurs municipalités respectives ne digèrent pas le choix de la Fédération Française de Football de les avoir placés sur la liste des stades réservistes accueillant l’Euro 2016. Derrière les neuf titulaires.

Alors, comme à Sainté, Pierre Cohen a décidé de former un recours gracieux auprès de la FFF, espérant compter – comme à Sainté là encore – sur l’appui de la ministre des sports Chantal Jouanno. Car monsieur le maire ne comprend pas, et « veut des explications » : « C’est une décision très peu motivée. Il n’y a pas eu d’explication sur les critères de choix. » Deux éléments, selon M. Cohen, pourraient changer la donne.

 

2. Elections, loi Depierre…

D’abord l’étude de la loi Depierre (qui permet aux stades gérés par des baux emphythéotiques administratifs de bénéficier de subventions publiques) par le conseil constitutionnel, ce 26 mai, éventuellement contrariante pour les dossiers de Lens et Nancy. Ensuite, les élections fédérales du 18 juin 2011.

Mouais. Que le choix de la fédé ait été une histoire de copinage ou pas, que le dossier toulousain manquait de motivation ou pas, un quelconque renversement de situation paraît peu probable. Rajouter Toulouse ? Pour enlever qui ?

Pendant que Piere Cohen se réveille, pendant que l’UMP allume la mèche (Jean-Luc Moudenc : « Ce dossier n’a été porté par le maire à aucun moment. »), bref pendant que les querelles politiques reprennent leur routine d’intérêt, les Toulousains amateurs de ballon rond savent qu’ils seront très probablement privés, dans cinq ans, d’une bien belle compétition (source : AFP).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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