Euro 2016 : le Stadium et Toulouse seront de la fête !

L’UEFA, présidée par Michel Platini, a tranché : Toulouse et Saint-Etienne accueilleront bel et bien l’Euro 2016 de football.

Pour être honnête, on n’y croyait pas des masses. On peut reprocher bien des choses aux instances fédérales ou européennes du football, mais sur les grandes compétitions, normalement, c’est du carré. Une décision est une décision.

Alors, après celle de la FFF de placer le Stadium et Geoffroy-Guichard à Saint-Etienne comme stades « réservistes » de l’Euro 2016 organisé en France, derrière les neuf stades « titulaires », et malgré les recours municipaux des deux villes, l’optimisme n’était pas trop de rigueur, en attendant l’examen de ces recours aujourd’hui même.

Et Platini est arrivé. Super Platoche, tel un super-héros. Monsieur le président de l’UEFA a dit en gros : « On passe de 9 à 11 stades », et quand le monsieur parle, on l’écoute. Cela fera moins de travail pour le conseil fédéral.

 

2. Le poids de Platini ?

La décision est donc venue de tout en haut, au sommet de l’Europe du ballon rond : Toulouse et Saint-Etienne accueilleront l’Euro. Sur proposition de Jacques Lambert (président de la société d’organisation Euro 2016 et président du comité de pilotage), Michel Platini dit préférer « que le comité exécutif de l’UEFA intervienne pour mettre fin à toute tergiversation ».

Le comité exécutif, vraiment ? Et pour les suspicieux qui verraient un lien entre les… liens du président et Sainté ? Comme lors de la désignation de Nancy, par exemple… Réponse du triple Ballon d’Or : « On a dit Platini va soutenir Saint-Étienne, moi je n’ai rien dit du tout, ça s’est fait à l’unanimité du comité exécutif, et le président est donc heureux. » Bon. Convaincant ou pas l’argument, une chose est sûre, la ville rose sera de la fête.

 

3. « Un recours gracieux »

Les (autres) arguments, ceux des 24 équipes nationales participant au lieu des 16 dans les précédentes éditions, et de l’impact populaire, touristique et économique découlant, ayant apparemment pesé.

De quoi combler, en tout état de cause, le maire de la ville Pierre Cohen. : « Nous remercions l’UEFA pour cette très bonne nouvelle pour Toulouse. Cette décision vient nous conforter sur le sérieux et les atouts du dossier toulousain, c’est aussi parce que nous en étions totalement convaincus que nous avions déposé un recours gracieux. Nous nous réjouissons d’avoir été entendus par Michel Platini. Je tiens également à remercier Olivier Sadran, président du Toulouse FC, et les Toulousains qui nous ont accompagnés par leur soutien. »

 

 

4. 60 millions d’euros de budget

Puis d’ajouter, ambitieux : « Nous allons pouvoir lancer la rénovation du Stadium pour accueillir le public dans les meilleures conditions. L’Euro 2016 passera donc par la quatrième ville de France et ce n’est que justice ! »

L’aspect économique, enfin, voit le budget du projet fixé à 60 millions d’euros, plutôt que les 54 initialement prévus. Cela reste l’investissement le moins coûteux des onze. L’Etat participera à hauteur de 10%, le reste étant partagé entre la communauté urbaine, le conseil régional, le conseil général, voire éventuellement le TFC et le Stade Toulousain.

A la manœuvre – probablement -, soit les architectes du coin Cardete et Huet, soit le Parisien Marc Mimram. Réponse de la ville dans quelques jours. (source : La Dépêche).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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