Impôts locaux : Toulouse parmi les plus modérées

A Toulouse, la taxe d’habitation n’a augmenté que de 1,2% cette année. C’est, avec Perpignan, l’un des plus faibles taux enregistrés en France. C’est Caen qui décroche la palme de la hausse d’impôt (+7,4%).

Après le règlement du dernier tiers d’impôt sur les revenus, les foyers français vont enchaîner avec les contributions locales, la taxe foncière, payée par tous les propriétaires, et la taxe d’habitation, due par tous les habitants, locataires compris.

Après la taxe professionnelle, la Contribution économique territoriale

Rappelons que la Contribution économique territoriale (CET), qui a succédé à la taxe professionnelle supprimée par Nicolas Sarkozy en 2009, est aussi un impôt local payée par toutes les entreprises. Les communes et les conseils généraux s’en partagent la perception.

Ce matin, le journal économique Les Echos a publié un palmarès dressant l’ampleur des hausses d’impôts pratiquées par les collectivités territoriales.

Sans surprise à deux ans des prochaines élections municipales, les hausses d’impôt seront très modestes, voire inexistantes cette année. La hausse moyenne s’établit ainsi à 0,2% (contre 0,9% l’an dernier).
Malgré cette modération, une ville sur deux a connu une revalorisation de sa taxe d’habitation supérieure à 1,7% et de sa taxe foncière de 2,6%.

Impôt : Le sud ouest a été modéré

A ce titre, Toulouse, comme l’ensemble du sud-ouest, a fait preuve de mesure :  la taxe d’habitation y a augmenté  de 1,2%, loin derrière Perpignan (0,3%).

Olivier Régis, vice-président du Forum pour la gestion des villes, anticipe déjà  « un relèvement fort après 2014 dans le contexte de ralentissement économique, de difficulté de financement des projets et de forte baisse des droits de mutation ». Quelque chose nous dit en effet que les municipalités n’augmenteront  pas leurs prélèvements  avant le prochain scrutin municipal.

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