La nouvelle entreprise Spanghero en grosse difficulté

A Castelnaudary, La Lauragaise, entité qui a succédé à la marque Spanghero poursuivie dans le cadre du scandale de la viande de cheval en 2013, va demander son placement en redressement judiciaire, dans l’attente d’un repreneur.

L’espoir a été de courte durée pour l’ancien rugbyman Laurent Spanghero. En juillet 2013, à 75 ans, il avait repris son ex-entreprise discréditée par le scandale de la viande de cheval. Repartant de zéro et souhaitant faire table rase du passé, l’homme avait rebaptisé son entreprise « La Lauragaise » et repris une centaine de salariés sur le site audois (Castelnaudary).

Faute d’activité suffisante, l’entreprise, qui peine à rembourser un crédit-bail, va demander son placement en redressement judiciaire afin de « faire valoir une offre de reprise » capable de maintenir ses 100 emplois. Laurent Spanghero compte déposer son dossier devant le tribunal de Carcassonne. Si elle est validée, cette procédure serait assortie d’une « continuation d’activité » qui permettrait à l’entreprise de poursuivre ses affaires avec l’ensemble de ses salariés, dans l’attente qu’un « repreneur » propose un projet viable.

Spanghero affirme que le montant du crédit-bail, qu’il cherche à réviser avec l’appui de la Banque Publique d’Investissement, pèse lourdement sur les négociations avec ce qu’il estime être « une piste sérieuse » en vue du rachat de la Lauragaise.

Avant le scandale de la viande de cheval, dans lequel la société audoise est soupçonnée d’être impliquée, au point d’avoir écoulé 750 tonnes de viande équine destinée à des plats cuisinés étiquettés « boeuf », comptait 300 salariés. Lâchée par ses clients et ses fournisseurs, l’entreprise avait été placée en redressement judiciaire en avril 2013.

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