Reprise de Fram (Toulouse) : Karavel a le feu vert

Le projet de rachat porté par le groupe karavel/ Promovacances e eu le sfaveurs du tribunal de commerce de Toulouse qui devait statuer ce mercredi sur le sort du groupe de tourisme Fram.

Longtemps seul en lice pour reprendre le voyagiste toulousain Fram placé en redressement judiciaire fin octobre, LBO France, actionnaire majoritaire de la marque Karavel/Promovacances, avait finalement dû augmenter sa mise à 10 millions d’euros pour renforcer sa position face à deux candidats inattendus, NG Travel et le groupe Doctegestio. Son projet prévoit désormais un volume d’investissement de 40 à 50 millions d’euros pour faire repartir le Tour Operator, et le maintien de 429 emplois sur 630, soit 85% de l’effectif. Avec une priorité d eréembauche pour les salariés licenciés au cas où le nouveau propriétaire relancerait une campagne de recrutements. Autre promesse de Karavel :  le non-transfert du siège social qui restera à Toulouse et la reprise de Fram Agence dont le réseau sera tout de même amputé d’une quinzaine de points de vente (sur 50).

Un objectif à trois ans

Ce dossier porté par Alain de Mendonça et Folco Aloisi bénéficiait de plusieurs soutiens à l’intérieur du groupe Fram, au rang desquelles l’actionnaire avec Marie-Christine Chaubet (37% du capital) qui n’est autre que la fille de premier président du groupe et fondateur Philippe Polderman en 1949. Air France, qui possède également des parts dans l’entreprise, avait apporté son appui,  aux côtés du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle (Ciri).
Karavel se donne trois ans pour redonner de la rentabilité à Fram, acronyme historique de Fer Route Air Mer) par un ambitieux programme de mutualisation visant à grouper des achats dans l’aérien, mais aussi dans l’hôtellerie et les réceptifs. Une stratégie de développement qui repose sur les possibilités offertes par les technologiques numériques.

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