Au palmarès du dynamisme économique établi par le magazine L’Express, la ville rose perd sa première place au profit de Nantes mais reste la championne de France des créations d’emplois depuis dix ans.
Nantes, Toulouse et Lyon. Voilà, dans l’ordre, le tiercé gagnant du dernier palmarès du dynamisme économique publié par L’Express, notamment fondé sur les performances réalisée par chaque ville française en matière d’emploi.
Première de ce classement en 2012, la ville rose a rétrogradé, cette année, à la deuxième place, au profit de Nantes qui recueille une note de 17/20. Toulouse (16,8) a perdu des points en raison d’un taux de chômage plus élevé (près de 10%, contre 8,3% à Nantes) bien qu’elle soit la championne de France de la création d’emploi sur les dix dernières années (100 000 au total).
Ce dynamisme s’explique notamment par la bonne santé d’Airbus qui a boosté dans son sillage un nombre important de sous-traitants.
Le bassin toulousain reste, sans conteste, la locomotive de la Région Midi-Pyrénées : les effectifs salariés y ont progressé de 30% en 10 ans (contre 19% à l’échelle régionale) et ce territoire concentre à lui seul près de 40% des projets de recrutements.
Comme ailleurs, et malgré ces paramètres positifs, le marché de l’emploi n’est pas sorti indemne de la crise : le bassin compte aujourd’hui à peu plus de 100 000 chômeurs (environ +8% en deux ans).
Au palmarès des villes dynamiques, Toulouse devance Lyon (16,7), Bordeaux (15,8), Grenoble (15,6), Aix-en-Provence (15,6), Montpellier (15,1), Rennes (14,4), Marseille (14), Toulon (13,7).
Le Havre (6,2), Amiens (6,6) et Limoges (6,7) ferment la marche.