38% des automobilistes stressés à Toulouse

Les conducteurs toulousains seraient plus stressés que leur homologues parisiens, révèle une enquête OpinionWay pour Tom-Tom et l’association Prévention Routière.

Un feu vert un peu trop court, une voiture en triple file, un coup de klaxon intempestif, une tête à queue, un rabattement mal négocié, un doublement humiliant…sur la route, les motifs de stress sont nombreux. A Toulouse plus qu’ailleurs selon une étude réalisée par OpinionWay pour Tom-Tom et l’association Prévention Routière. Dans la ville rose, 38% des automobilistes seraient stressés, révèle cette enquête réalisée auprès d’un échantillon de 1007 conducteur de 18 ans et plus. C’est le pire résultat en France après Strasbourg (42%). Bordeaux (34%) fait mieux et même Paris (33%) étonnement. Lyon, Nice et Marseille sont ex aequo (32%).

Perte de concentration

Pour certains spécialistes de la Sécurité routière, le stress est, au même titre que l’alcool, un lourd facteur de risque, mais il reste sous-estimé. Un automobiliste gagné par le stress est plus exposé à la colère, à la peur et à la déconcentration. Il s’en prend plus facilement à ses congénères, est plus enclin à commettre des infractions et à perdre le contrôle de ses émotions.
Ce syndrome, qui a des répercussions à la fois sur le physique et la psychique, affecte principalement ceux qui roulent dans les grandes agglomérations (35%). La plupart ont une expérience encore courte de la route (40%), ont moins de 35 ans (44%) et sont de jeunes parents.
62%affirment être stressés par les autres automobilistes dont ils craignent les réactions, 35% sont énervés dans les embouteillages et 33% disent avoir « peur d’être en retard ». Pour 34%, ce stress latent se manifestent par de la colère, 21% par de la déconcentration et 18% par des infractions.

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