La LGV Bordeaux-Toulouse, seul projet retenu par Mobilité 21

Le projet de ligne TGV Bordeaux-Toulouse n’a pas été retoqué par le rapport Duron, chargé de plancher sur la faisabilité des grands chantiers de transport.

Contrairement aux rumeurs qui ont circulé le mois dernier, le rapport de la Commission Mobilité 21, emmenée par le député PS Philippe Duron, n’a pas remis en cause le projet de LGV reliant Bordeaux à Toulouse à l’horizon 2020.
Ce n’était pas gagné car cette Commission, mandatée par le gouvernement pour faire le tri dans la faisabilité des gros chantiers de transport, a demandé le report sine die d’autres programmes très attendus comme le Bordeaux-Hendaye, le Montpellier-Perpignan ou encore le Paris-Orléans.

Toulouse à 3 heures de trajet de Paris

La ligne Bordeaux-Toulouse, d’une distance de 200 kilomètres, doit prolonger la LGV Sud Europe Atlantique déjà programmée entre Paris et Bordeaux (2017). Dans l’hypothèse d’une vitesse commerciale retenue à 360 km/heure, performance qui constituerait une grande première sur le réseau ferroviaire français, la ville rose serait ainsi ramenée à moins de trois heures de la capitale, contre 5h30 aujourd’hui. Le coût du chantier aurait été évalué à environ 3 milliards d’euros.

En 2007, les collectivités locales concernées par cette LGV s’étaient accordées sur un financement réparti entre le conseil régional de Midi Pyrénées (5,24 millions d’euros), la communauté d’agglomération de Toulouse (4,5 millions) et le Conseil général de Haute-Garonne (3,5 millions).

Le Bordeaux-Toulouse est inscrit dans le schéma national d’infrastructures de transport lancé sous la présidence de Nicolas Sarkozy, suite au Grenelle de l’environnement. L’ensemble des 77 programmes prévus dans ce plan s’élève à 245 milliards d’euros.

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