Retards : La SNCF promet un plan d’action rapide en Midi-Pyrénées

La compagnie ferroviaire annonce vouloir engager un plan rapide d’action pour améliorer son service sur le réseau Midi-Pyrénées. Le Conseil régional a récemment décidé de couper ses subventions à la SNCF afin de protester contre les retards et les suppressions de trains sur le territoire.

Lundi, le président du Conseil régional Midi Pyrénées Martin Malvy a envoyé un courrier à la direction de la SNCF pour lui signifier qu’il coupait ses subventions (400 000 euros par jour) destinées au financement du train régional. Cette décision vise à protester contre les retards récurrents et les suppressions de train engendrés par le chantier de rénovation, essentiellement sur la partie nord-est du réseau.

En réponse, la SNCF promet d’engager un « plan d’actions rapide » pour améliorer la qualité de son service. Des efforts qu’elles souhaitent cibler sur quatre axes : Toulouse-Albi-Rodez, Toulouse-Figeac, Toulouse-Castres-Mazamet et Toulouse-Saint-Sulpice.

Un investissement de 820 millions d’euros

Sur ces points névralgiques, la compagnie promet de mettre l’accent sur « la régularité et la ponctualité des trains » ainsi que sur « l’information des usagers ».

Ce plan pourrait être présenté aux services concernés du Conseil Régional dès cette semaine, a indiqué le pôle communication de la SNCF en Midi Pyrénées. Le plan rail engagé par la SNCF sur le réseau local a été financé à 50% par la Région, soit 400 millions d’euros sur un investissement global de 820 millions.

Début décembre, c’est le Conseil Régional d’Aquitaine qui avait annoncé son refus de payer le surplus demandé par la SNCF au titre de ses frais d’exploitation du réseau ferroviaire. Les motifs invoqués par Alain Rousset étaient les mêmes que ceux de Martin Malvy : l’élu bordelais entendait protester contre la dégradation du service de transport dans la branche des trains régionaux TER.

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