Pour la quatrième journée consécutive, la grève des agents de la sûreté se poursuit à l’aéroport. En cause, salaires et conditions de travail. Mais peu de retards d’avions ce matin.
La quasi-totalité des 170 agents salariés de la société de sécurité ICTS a beau être en grève depuis vendredi, le trafic ne s’en ressent pas trop à l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Hier, le trafic était dense, avec en moyenne un quart d’heure de retard par avion. La direction conseillant tout de même de bien anticiper son voyage, en se présentant bien à l’avance.
Rappelons que les agents toulousains de la sûreté aéroportuaire sont en grève pour leurs salaires et leurs conditions de travail, à l’image de ce qui se passe à Lyon ou à Roissy. Touchant de 1 200 à 1 400 euros nets par mois, ils demandent à être augmentés de 150 euros, pour que leurs salaires soient alignés sur ceux de leurs collègues de Marseille.
2. « Sûreté au rabais, passagers en danger »
Les conditions de travail sont également dans le viseur des grévistes, puisque ceux-ci veulent notamment des pauses de 45 minutes. « Vous noterez que notre grève se fait dans le respect des voyageurs, ajoute Freddy Moralis, porte-parole de l’intersyndicale. Par exemple nous n’avons pas bloqué les accès de l’aéroport. »
Des grévistes qui ont par ailleurs défilé à plusieurs reprises dans l’aérogare au milieu des voyageurs, avec des slogans du genre « Sûreté au rabais, passagers en danger ». M. Moralis de conclure : « Nous sommes toujours mobilisés et nous continuerons à manifester jusqu’à l’obtention de nos revendications » (source : La Dépêche).