La collaboration Emirates-Airbus n’est pas remise en question

Qui a dit qu’il était mécontent de l’Airbus A380 ? Pas la compagnie aérienne Emirates en tout cas qui vient de démentir avoir annulées ses commandes. Pourtant la compagnie avait tout de même émis quelques doutes, dans un communiqué récent, quant à la parfaite fiabilité de l’appareil. C’était juste avant de préciser que les problèmes techniques rencontrés apparaissaient comme tout à fait habituelles pour un nouvel avion.

L’hebdomadaire allemand der Spiegel avait soulevé le problème en indiquant que certains appareils connaissaient des dysfonctionnements. Néanmoins, la compagnie aérienne Emirates assurait de sa confiance envers le travail du géant français de l’aéronautique pour résoudre les soucis rencontrés. En réponse à l’hebdomadaire allemand, Emirates précisait qu’il croyait fort en l’A380, que c’était un excellent avion et que les réactions des clients étaient jusqu’à présents très positives. En fait, la polémique avait pris un peu trop d’ampleur suite aux confidences de der Spiegel sur une réunion entre les dirigeants d’Airbus et ceux d’Emirates. Réunion qui avait juste pour objectif de faire part de remarques et problèmes techniques identifiés quant aux performances de l’A380. Rien de grave donc, d’autant plus que le plus gros client de l’entreprise Airbus a démenti l’annulation de commande et le report de livraison évoqué par la presse allemande. Ce type de polémique n’a pas dû rassurer les dirigeants d’EADS, maison mère de d’Airbus. Il faut préciser que l’entreprise basée à Toulouse a enregistré plus d’annulation que de commandes en janvier et février. C’est dire le tôlé qu’aurait provoqué le renoncement de la commande d’Emirates. Effacer cette commande de 58 gros porteurs A380 aurait été synonyme de catastrophe pour le site de production toulousain. Pour couper court à toute autre polémique, les dirigeants d’Airbus ont indiqué qu’ils comptaient rapidement tout mettre tout en œuvre pour éliminer ces problèmes techniques.

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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