Le sol-violette casse la baraque

La monnaie solidaire toulousaine dépasse tous les objectifs possibles et imaginables fixés par la mairie. Son succès est chaque jour grandissant.

« On a atteint les 650 solistes alors que l’objectif du projet était d’en avoir 150 en décembre. Le travail effectué en amont pendant 18 mois avec les associations, les habitants et les entreprises partenaires a fini par payer. » Il n’est pas peu fier, Jean-Paul Pla, l’adjoint au maire de Toulouse à l’économie sociale et solidaire.

Il faut dire que le succès du sol-violette, cette monnaie toulousaine complémentaire et… solidaire dépasse toutes les espérances. 650 adeptes, en lieu et place des 150 espérés en décembre, donc ; mais aussi 77 commerces en lieu et place de la trentaine espérée à ce jour !

Le sol, garant du prestataire et de son éthique, permet par exemple de consommer local dans des magasins alimentaires bio. La plupart des solistes sont des militants de l’économie sociale et solidaire, on y revient. Et on en trouve parmi toutes les catégories d’âge. Comment devenir soliste, alors ? En adhérant à l’association Sol, pour un montant de 15 euros, avant de changer ses euros au Crédit Coopératif ou au Crédit Municipal. Sachant qu’un sol est équivalent à un euro (source : 20 Minutes).

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Journaliste de formation, j'occupe actuellement la fonction de rédacteur au sein du réseau des sites Internet de services aux entreprises du groupe Libbre. Je peux justifier d'une expérience de six ans dans la presse quotidienne angevine au sein de trois quotidiens : la Nouvelle République, Ouest-France puis le journal majoritaire en Maine-et-Loire : le Courrier de l'Ouest (2007-2009).

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