Molex aux prud’hommes : pas de procès sur le fond

Les ex-Molex, qui contestent leur licenciement intervenu en 2009, ont porté cette affaire aux Prud’hommes. Mais le dossier n’a pas été examiné sur le fond par le Conseil des Prud’hommes de Toulouse ce jeudi 5 avril 2012 en raison d’une question de procédure. En fait, on saura le 28 juin si la juridiction prud’homale est, de par le droit, compétente pour juger ce dossier.

En 2009, les 200 salariés de Molex, équipementier automobile implanté à Villemur-sur-Tarn, dans la banlieue toulousaine,  avait symbolisé à eux-seuls le combat contre une certaine forme de capitalisme dominé par les intérêts financiers au détriment de la valeur du travail.

Site « rentable »

Pour résumer,  « les Molex » avaient protesté contre la fermeture de leur site, « rentable » selon eux.
De nombreux évènements ont émaillé ce dossier avant qu’il n’atterrisse sur le bureau des conseillers prud’homaux de Toulouse. Les ex-Molex ont effectivement saisi cette juridiction pour contester la validité de leur licenciement.

« Compte tenu de la complexité du dossier, l’affaire est mise en délibéré »a déclaré jeudi le président de la juridiction paritaire, ajoutant que la question de la compétence du conseil des prud’hommes à juger le groupe américain serait tranchée le 28 juin 2012.

A la suite de la fermeture en octobre 2009 de MAS, filiale toulousaine du sous-traitant américain, Molex a cédé l’usine de Villemur-sur-Tarn à un fonds d’investissement tout en s’engageant sur un Plan social d’entreprise (PSE) en faveur des 280 salariés du site.

Mais le groupe a annoncé en octobre 2010 ne plus vouloir financer ce plan après que des ex-employés ont décidé de saisir les prud’hommes (source : les Echos.fr).

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